 On se souvient qu’à l’automne 2020, à l’initiative de son Directeur d’alors, Pierre BERLIOZ, consciente enfin de ce que les barreaux de son ressort méritaient d’être considérés, l’EFB avait projeté de mettre en place pour eux et avec eux des formations dédiées sur une ou plusieurs journées.
On se souvient qu’à l’automne 2020, à l’initiative de son Directeur d’alors, Pierre BERLIOZ, consciente enfin de ce que les barreaux de son ressort méritaient d’être considérés, l’EFB avait projeté de mettre en place pour eux et avec eux des formations dédiées sur une ou plusieurs journées.
Le projet s’est concrétisé et durant deux années successives les avocats ont pu bénéficier gratuitement de journées de formation de qualité dispensée par l’EFB certes mais également par les barreaux de MEAUX, d’EVRY, de SENS et de CRETEIL.
C’est que son successeur, Gilles ACCOMANDO, trouvant l’idée pertinente, avait souhaité faire perdurer « LES JOURNEES DES BARREAUX ». Pour leur troisième édition, elles se dérouleront les jeudi 17 novembre et vendredi 18 novembre prochains. Ce sont rien moins que douze sessions de formation qui seront proposées aux avocats en mode hybride (en présentiel dans certains barreaux du ressort mâtiné de distanciel) dans des domaines en adéquation avec leur pratique professionnelle et ce gratuitement, l’évènement étant pris en charge par le FIF PL. Comme les années précédentes, le barreau du VAL-DE-MARNE y prendra toute sa part puisqu’il animera deux sessions au moins sur des thèmes qui restent encore à arrêter.
S’il est vrai que la déontologie de l’avocat est un gage de confiance pour nos concitoyens, ne serait-ce pas sa compétence qui constitue sa plus-value ? Or, sans formation continue, pas de compétence !
Alors à nos agendas ! Bouder « LES JOURNEES DES BARREAUX » pourrait être une erreur ou pire : une faute…










 « Il faut que la transparence l’emporte sur l’obscurité et que tous les lieux de privation de liberté soient librement accessibles ». Voilà ce qu’affirmait en juillet 2001 Sir Nigel RODLEY, rapporteur spécial des Nations Unies. Il aura donc fallu attendre rien moins que vingt années pour qu’en France la loi du 22 décembre 2021 dite « loi pour la confiance dans l’institution judiciaire » reconnaisse à la profession d’avocat, au travers de ses bâtonniers, le droit de visiter les lieux de privation de liberté, lui permettant ainsi de briser leur opacité pour assurer le respect des droits fondamentaux des personnes retenues.
« Il faut que la transparence l’emporte sur l’obscurité et que tous les lieux de privation de liberté soient librement accessibles ». Voilà ce qu’affirmait en juillet 2001 Sir Nigel RODLEY, rapporteur spécial des Nations Unies. Il aura donc fallu attendre rien moins que vingt années pour qu’en France la loi du 22 décembre 2021 dite « loi pour la confiance dans l’institution judiciaire » reconnaisse à la profession d’avocat, au travers de ses bâtonniers, le droit de visiter les lieux de privation de liberté, lui permettant ainsi de briser leur opacité pour assurer le respect des droits fondamentaux des personnes retenues. Nous ne croiserons plus son regard de loup, nous n’entendrons plus sa voix profonde et caressante, porteuse d’un verbe d’une rare qualité.
Nous ne croiserons plus son regard de loup, nous n’entendrons plus sa voix profonde et caressante, porteuse d’un verbe d’une rare qualité.