C’est cette fois à la Maison de l’Avocat de Bobigny que, répondant à l’invitation de leurs Bâtonniers, Amine GHENIM et Edouard BILLAUX, les membres des Conseils de l’Ordre de Bobigny et de Créteil se sont retrouver le 15 juin dernier pour partager leurs expériences, échanger leurs pratiques et tenter de vaincre les difficultés générées par une pléthore de textes nouveaux, souvent mal rédigés au point d’être parfois contradictoires et à la mise en application chaotique.
Au programme de leurs débats : l’intermédiation du versement des contributions alimentaires qui prive les avocats de la maîtrise du dossier, les visites par les Bâtonniers des lieux de privation de liberté qu’il convient d’organiser au plus vite, le code de la justice pénal des mineurs et son application en parallèle avec la loi ancienne, le fonctionnement des permanence pénales, gardes à vue, isolement et contention…
Echanges fructueux, d’où la convivialité n’a pas été exclue, loin s’en faut, et qui en augurent d’autres, plus élaborés puisque des groupes communs de travail ont été constitués, notamment en matière de garde à vue et de déontologie.
Quand on vous disait que « l’expérience des uns est le trésor de tous » ! (*)
(*) Gérard de NERVAL
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Si depuis quelques années déjà le marché de la formation professionnelle fait florès, il se caractérise par une terrible hétérogénéité dans les pratiques et la qualité s’en ressent trop souvent.
Soucieux de servir au mieux les avocats du Val-de-Marne (et d’ailleurs) toujours en quête de plus de « compétence », l’Ordre s’est résolument engagé dans une démarche « QUALITE ».
Son propos : obtenir la qualification « QUALIOPI » qui atteste de la qualité du dispositif et du fonctionnement de la formation professionnelle et du développement des compétences mis en œuvre et qui, pourquoi le taire, est obligatoire depuis le 1er janvier 2022 pour bénéficier des fonds publics de la formation professionnelle.
La tâche s’est révélée rude. Avec le concours d’un organisme certificateur, en l’occurrence l’AFNOR qui a établi un plan d’audit draconien, il a fallu mener un diagnostic qualité de l’existant (insatisfaisant), identifier les « non-conformités « (nombreuses) et y remédier, enfin répondre aux critères de certification (chacun comportant un certain nombre d’indicateurs) requis par le référentiel national qualité (titanesque).
L’implication de l’Ordre a été totale et c’est aujourd’hui chose acquise : voilà désormais notre Ordre « ORGANISME DE FORMATION CERTIFIE QUALIOPI », ce qui signifie entre autres « qualité de l’information délivrée aux apprenants, identification des objectifs de l’offre de formation, utilisation de moyens pédagogiques cohérents, connaissance du niveau de compétence et d’expertise des intervenants, feedbacks et analyses des participants (qu’ils soient apprenants ou intervenants)… ».
Des grâces soient ici rendues aux membres de la commission Formation et à Madame Graziella CENTLIVRE sans lesquels rien n’eut été possible. Leurs efforts auront permis à notre barreau d’être désormais un « barreau phare » en matière de formation professionnelle.