Le 8 décembre 2025, à la Faculté de droit de Créteil : les violences intrafamiliales en question
 « S’il est un pilier de l’égalité entre les hommes et les femmes, c’est bien la lutte pour l’élimination des violences faites aux femmes ». Voilà ce qu’affirmait haut et fort le Président Emmanuel MACRON à l’aube de son premier mandat. Ce bel engagement se matérialisait par l’ouverture le 3 septembre 2019 d’un « Grenelle des violences conjugales » augurant de mesures ambitieuses propres à répondre à trois objectifs : assurer une protection intégrale et immédiate des femmes, mieux traiter les violences et leurs spécificités, sanctionner les auteurs de violences de manière plus effective.
« S’il est un pilier de l’égalité entre les hommes et les femmes, c’est bien la lutte pour l’élimination des violences faites aux femmes ». Voilà ce qu’affirmait haut et fort le Président Emmanuel MACRON à l’aube de son premier mandat. Ce bel engagement se matérialisait par l’ouverture le 3 septembre 2019 d’un « Grenelle des violences conjugales » augurant de mesures ambitieuses propres à répondre à trois objectifs : assurer une protection intégrale et immédiate des femmes, mieux traiter les violences et leurs spécificités, sanctionner les auteurs de violences de manière plus effective.
Six années se sont écoulées et, si l’on ne saurait taire les efforts entrepris par tous les acteurs de terrain, force est d’admettre que le compte n’y est pas encore. Pas un jour sans qu’une femme, ici ou ailleurs, ne soit victime de violences verbales, physiques, psychologiques ou sexuelles. Pire : la famille n’est plus le cocon sécure dans lequel devraient se développer et s’épanouir les enfants et les voilà eux aussi des victimes qui ressentent pareillement effroi, terreur, hypervigilance et insécurité, autant de choses qui affectent leur santé physique et mentale.
L’heure demeure donc à la lutte et les Chefs de la Juridiction et le Barreau, en partenariat avec le laboratoire de droit privé de la faculté de Droit de CRETEIL et le Conseil Départemental de l’Accès au Droit (CDAD) l’ont compris qui organisent le 8 décembre prochain dans l’amphi B de la faculté de Droit un colloque sur le thème ; « LES VIOLENCES INTRAFAMILIALES ET LA PRATIQUE DE L’ORDONNANCE DE PROTECTION ».
Magistrats, greffiers et avocats y sont attendus, mais pas que… tant il est vrai que ce fléau doit être traité de façon transversale par tous ceux qui y sont confrontés : associations, professionnels de santé, policiers et gendarmes et professionnels de l’enfance…
Alors, à vos agendas !
Voir le programme.
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Audience solennelle de présentation de Monsieur le Procureur Damien Sarvazeix : des leviers pour redonner foi en la justice
 Le 13 octobre dernier, dans la salle des assises du tribunal judiciaire de CRETEIL, sa Présidente, Madame Catherine MATHIEU, a présenté au monde civil et judiciaire Monsieur Damien SARVAZEIX, successeur à la tête du parquet de Monsieur Stéphane HARDOUIN à qui un hommage appuyé fut rendu.
Le 13 octobre dernier, dans la salle des assises du tribunal judiciaire de CRETEIL, sa Présidente, Madame Catherine MATHIEU, a présenté au monde civil et judiciaire Monsieur Damien SARVAZEIX, successeur à la tête du parquet de Monsieur Stéphane HARDOUIN à qui un hommage appuyé fut rendu.
Voilà peu, le barreau a évoqué l’homme et son parcours. Ce 13 octobre Monsieur le Procureur SARVAZEIX s’est attaché non à révéler ce que pourrait être sa politique pénale, ce qui eut été indiscutablement prématuré (il n’est à CRETEIL que depuis six semaines à peine), même s’il a déclaré faire siennes les priorités du parquet (lutte contre les violences intra-familiales, le narcotrafic et la criminalité organisée, le séparatisme et la radicalisation, le racisme, l’antisémitisme et les discriminations de tous ordres), mais à nous livrer sa réflexion sur les conditions d’une meilleure efficacité de la justice pénale, victime d’une terrible crise de confiance puisqu’elle atteint aujourd’hui la sphère publique.
 Monsieur SARVAZEIX est particulièrement disert et l’on ne saurait ici rapporter l’intégralité de son propos. On dira seulement qu’avec une prudence sage mais une évidente détermination, il a décliné les leviers de progression qui selon lui permettraient de relever le défi d’une véritable amélioration : d’abord la nomination, annoncée mais toujours reportée, de magistrats et de fonctionnaires supplémentaires et partant le maintien de l’investissement public sur les missions régaliennes, ensuite un déploiement optimal de l’intelligence artificielle qui, si elle ne remplacera pas le discernement humain, se révèlera un atout précieux dans l’accélération et l’approfondissement du travail, enfin l’amplification du travail en commun de tous les acteurs de la justice pénale permettant une réflexion partagée et l’expérimentation de nouvelles méthodes.
Monsieur SARVAZEIX est particulièrement disert et l’on ne saurait ici rapporter l’intégralité de son propos. On dira seulement qu’avec une prudence sage mais une évidente détermination, il a décliné les leviers de progression qui selon lui permettraient de relever le défi d’une véritable amélioration : d’abord la nomination, annoncée mais toujours reportée, de magistrats et de fonctionnaires supplémentaires et partant le maintien de l’investissement public sur les missions régaliennes, ensuite un déploiement optimal de l’intelligence artificielle qui, si elle ne remplacera pas le discernement humain, se révèlera un atout précieux dans l’accélération et l’approfondissement du travail, enfin l’amplification du travail en commun de tous les acteurs de la justice pénale permettant une réflexion partagée et l’expérimentation de nouvelles méthodes.
Pour le Procureur, tout cela devrait conduire à une meilleure efficience de la réponse pénale dont on attend d’elle qu’elle soit adaptée au profil du délinquant, ce qui signifie qu’elle doit avoir pour certains auteurs une dimension pédagogique, et qu’elle satisfasse au besoin d’accompagnement de la victime, et ce avec célérité.
Il terminera son propos par une invitation à la persévérance à laquelle on ne peut que souscrire : « Je crois que tout est toujours en question, que tout est toujours à sauver, que rien n’est définitivement acquis et qu’il n’y aura jamais de repos sur la terre pour les hommes de bonne volonté. » (*).
(*) Raymond ARON.
Créteil Express : un évènement ludique au soutien des animaux
 Le 4 octobre dernier, à l’initiative du bâtonnier Véronique DAGONET et sous la férule du Bâtonnier Yolaine BANCAREL, les avocats val-de-marnais ont été invités à aller à la rencontre sur les terres du département, à pied, à vélo ou en voiture, de sa faune riche mais  trop méconnue. Au programme : des étapes, des énigmes et des défis permettant à six équipages vaillants et téméraires  en dépit des intempéries du matin, de découvrir la panthère de SAINT-MAUR, les moutons d’ORMESSON, les ânes de CHENNEVIERES, les chiens de NOGENT, et l’école vétérinaire de MAISONS-ALFORT… Et si quelques-uns s’égarèrent en chemin, nos aventuriers, classés ou non, se retrouvèrent tous à CRETEIL pour partager leurs émotions et sacrifier au verre de l’amitié.
Le 4 octobre dernier, à l’initiative du bâtonnier Véronique DAGONET et sous la férule du Bâtonnier Yolaine BANCAREL, les avocats val-de-marnais ont été invités à aller à la rencontre sur les terres du département, à pied, à vélo ou en voiture, de sa faune riche mais  trop méconnue. Au programme : des étapes, des énigmes et des défis permettant à six équipages vaillants et téméraires  en dépit des intempéries du matin, de découvrir la panthère de SAINT-MAUR, les moutons d’ORMESSON, les ânes de CHENNEVIERES, les chiens de NOGENT, et l’école vétérinaire de MAISONS-ALFORT… Et si quelques-uns s’égarèrent en chemin, nos aventuriers, classés ou non, se retrouvèrent tous à CRETEIL pour partager leurs émotions et sacrifier au verre de l’amitié.
L’évènement était convivial et ludique mais pas que : c’est qu’il s’agissait aussi et surtout de traduire la volonté du barreau de s’engager dans la protection du monde animal. C’est ainsi que chaque étape était l’occasion de mettre en lumière ses plus ardents défenseurs : GANDHI, Allain BOUGRAIN-DUBOURG, Brigitte BARDOT, Jacques-Charles FOMBONNE et Paul WATSON.
On n’oubliera pas, à la veille de son entrée au Panthéon, Robert BADINTER qui, le sait-on, consacra les dernières années de sa vie sinon à conférer à proprement parler des droits aux animaux, du moins à assurer leur sauvegarde et leur protection, notamment par l’instauration d’un « Défenseur des droits des animaux » (*).Qu’il nous soit permis d’évoquer aussi Jane GOODALL, décédée le 1er octobre dernier, pionnière de la primatologie et activiste infatigable qui plaida toute sa vie pour « une réconciliation entre les humains et les animaux ».
Et si nous aussi nous nous engagions ?...
(*) Colloque du 22 octobre 2019 organisé par la Fondation Droit Animal, Ethique et Sciences sur le thème « Droits et personnalité juridique de l’animal ».
Au barreau pour célébrer "La Nuit du Droit", un Salon du livre 2e édition
 Il ne saura pas dit qu’au barreau, on ne sait pas célébrer « LA NUIT DU DROIT » !
Il ne saura pas dit qu’au barreau, on ne sait pas célébrer « LA NUIT DU DROIT » !
Fort du succès rencontré l’an dernier, il a résolu d’organiser à nouveau un salon du livre réunissant écrivains, essayistes, magistrats ou encore politiques pour permettre à un public, professionnel ou non, de les mieux connaître et de connaître leurs ouvrages.
Ce deux octobre donc, dans la salle Serge LEQUIN, le barreau a eu le bonheur d’accueillir Dominique PERBEN, ancien Ministre, Christiane FERAL-SCHUHL et Tiphaine MARY, Jean-Yves LE BORGNE, Emmanuel PIERRAT et Serge PORTELLI, tous avocats que leur renommée précédait. On déplora bien sûr l’absence de quelques-uns qui, bien qu’ayant accepté de grand cœur l’invitation du barreau, se sont trouvés empêchés mais la générosité des auteurs présents, leur disponibilité et la chaleur de leurs échanges avec les visiteurs, parmi lesquels les Chefs de notre juridiction, le Doyen de la faculté de droit et le Directeur de l’EFB, ont fait de ce salon un nouveau succès.
 Des grâces doivent leur être rendues mais on saluera aussi la détermination de notre commission communication, la compétence de la librairie « L’INSTANT LIRE » et le dévouement du personnel de l’Ordre, tout cela naturellement sous la bienveillante autorité de notre Bâtonnier Yolaine BANCAREL.
Des grâces doivent leur être rendues mais on saluera aussi la détermination de notre commission communication, la compétence de la librairie « L’INSTANT LIRE » et le dévouement du personnel de l’Ordre, tout cela naturellement sous la bienveillante autorité de notre Bâtonnier Yolaine BANCAREL.
L’an dernier le barreau caressait l’espoir que son salon du livre soit le premier d’une longue série. Le succès de ce deuxième salon augure du meilleur.
Un nouveau procureur à la tête du Parquet de Créteil : Monsieur Damien Savarzeik
 « Tout vient à point à qui sait attendre » dit-on, à CRETEIL comme ailleurs. C’est qu’en effet, il aura fallu patienter plus de six mois pour que la juridiction accueille un successeur à Monsieur Stéphane HARDOUIN qui après trois années et deux mois passés à la tête du parquet avait été nommé Directeur de l’Inspection Générale de la Police Nationale (IGPN).
« Tout vient à point à qui sait attendre » dit-on, à CRETEIL comme ailleurs. C’est qu’en effet, il aura fallu patienter plus de six mois pour que la juridiction accueille un successeur à Monsieur Stéphane HARDOUIN qui après trois années et deux mois passés à la tête du parquet avait été nommé Directeur de l’Inspection Générale de la Police Nationale (IGPN).
Nommé Procureur de la République au tribunal de CRETEIL par décret du 19 août dernier, conscient de la lourdeur de la tâche qui lui échoit, c’est sans attendre d’être solennellement installé que dès le premiers jours de septembre Monsieur Damien SAVARZEIX a pris ses fonctions (d’aucuns ont d’ailleurs pu le rencontrer à l’occasion de la Rentrée Solennelle du Barreau).
L’homme est à l’évidence un amoureux du Parquet : substitut à Saint-Omer puis à Béthune où il devint vice-procureur, procureur ensuite d’abord à Saint-Quentin, puis à Chalon-sur-Saône, enfin à Grasse, le voilà désormais à la tête du parquet de la quatrième juridiction de France. Sa réputation le précède : lors de son départ de Grasse, le Maire de la ville n’a-t-il pas dit de lui que « ses qualités humaines et son sens du service public avaient renforcé le lien de confiance entre la justice et les habitants du bassin de vie ».
Le barreau l’accueille donc avec bonheur et lui souhaite tous les succès qu’il espère dans ses nouvelles fonctions. Mais il entend aussi saluer l’investissement et le courage de Madame Catherine LARMIGNAT qui a dû assurer un bien rude intérim. La voilà aujourd’hui présidente de chambre à la Cour d’appel de PARIS. Qu’elle reçoive elle aussi les vœux du barreau de pleine réussite.
Le Salon du livre du barreau, 2e édition !
 A l’occasion de la « NUIT DU DROIT » qui célèbre depuis 2018 l’anniversaire de notre Constitution et fort du succès rencontré, le barreau du Val-de-Marne réitère ce qu’il avait entrepris l’an dernier : organiser un salon du livre réunissant écrivains, essayistes, magistrats, universitaires, avocats ou encore politiques, tous amoureux du Droit, pour permettre au public, professionnel ou non, de les mieux connaître  et de connaître leurs ouvrages.
A l’occasion de la « NUIT DU DROIT » qui célèbre depuis 2018 l’anniversaire de notre Constitution et fort du succès rencontré, le barreau du Val-de-Marne réitère ce qu’il avait entrepris l’an dernier : organiser un salon du livre réunissant écrivains, essayistes, magistrats, universitaires, avocats ou encore politiques, tous amoureux du Droit, pour permettre au public, professionnel ou non, de les mieux connaître  et de connaître leurs ouvrages.
Pour cette deuxième édition, il vous propose d’aller à la rencontre de Dominique PERBEN, ancien Garde des Sceaux (Pour la Clarté en Politique), Isabelle ROME, haut magistrat, ministre délégué chargé de l’égalité entre les femmes et les hommes et ambassadrice pour les droits de l’homme (Jouer ou tuer, la fabrique d’un féminicide), Christiane FERAL-SCHUHL et Tiphaine MARY, (AdélaÏde , lorsque l’intelligence artificielle casse les codes), Corinne HERMANN (Nous, avocats des oubliés), Clarisse SERRE (L’avocate et le repenti) toutes quatre avocates fameuses, Jean-Yves LE BORGNE (Coupable liberté), Emmanuel PIERRAT (L’affaire Céline) et Serge PORTELLI (Qui suis-je pour juger l’autre ?), eux aussi avocats dont le talent n’est plus à vanter.
 Ils vous accueilleront dans les locaux de l’Ordre, salle Serge LEQUIN, le jeudi 2 octobre prochain de 16 heures à 20 heures pour vous présenter leurs ouvrages, en débattre avec vous  et… sacrifier immanquablement à une séance de dédicace.
Ils vous accueilleront dans les locaux de l’Ordre, salle Serge LEQUIN, le jeudi 2 octobre prochain de 16 heures à 20 heures pour vous présenter leurs ouvrages, en débattre avec vous  et… sacrifier immanquablement à une séance de dédicace.
Le succès de cet évènement d’importance ne dépend que de vous ; alors, conscients de l’honneur qu’ils vous font en répondant à l’invitation du barreau, venez nombreux à la rencontre de ces hôtes remarquables !
Voir les fiches de chacun d’eux.
Dominique PERBEN, cliquez-ici
Isabelle ROME, cliquez-ici
Corinne HERMANN, cliquez-ici
Serge PORTELLI, cliquez-ici 
Clarisse SERRE, cliquez-ici 
Emmanuel PIERRAT, cliquez-ici 
Christiane FERAL-SCHUHL et Tiphaine MARY, cliquez-ici 
Jean-Yves LE BORGNE, cliquez-ici









