Jour d'allégresse que ce 8 novembre à l'EFB qui voyait 1 596 élèves-avocats recevoir des mains de leur parrain, notre confrère Richard MALKA, en présence de la Présidente de l'Ecole, Madame le Bâtonnier Julie COUTURIER, le graal tant espéré : le CAPA !

Jour de joie aussi pour tous les barreaux du ressort, opportunément conviés par la direction de l'Ecole, Monsieur Gilles ACCOMANDO et Madame Clémentine KLEITZ, à participer à l'évènement pour se faire connaître ou mieux connaître de ces nouveaux venus dans la grande famille des avocats.

L'enjeu pour chacun d'eux ? Vanter les ressources de leur ressort, valoriser leurs compétences et convaincre de leurs attraits. Rude tâche que celle-là quand on sait combien l'ombre projetée sur eux par leur grand frère parisien les rend peu visibles...

Le barreau du Val-de-Marne était naturellement de la fête et il n'avait certes  pas ménagé ses efforts : plaquettes de présentation, brochures, power point, offres de collaboration rassemblées sur QR CODE et (mais comment s'en passer devant un tel public)... goodies ! Mais tout cela n'aurait eu que peu d'importance sans l'enthousiasme et la vitalité de ses

représentants: nos confrères Isabelle KISTNER et Jérôme GOUTILLE, tous deux membres du conseil de l'Ordre, Maître Vincent NATIVI, représentant au conseil du jeune barreau, et Madame Laurence BARBIER sans qui rien de pertinent ne peut se concrétiser. Qu'ils soient  ici chaleureusement remerciés !

Ne boudons pas notre plaisir : les efforts du barreau n'ont pas été vain puisque les félicitations ont jailli de toutes parts, y compris de nos barreaux frères!  C' est en effet un barreau flamboyant qui s'est présenté à l'EFB, ce 8 novembre. Puisse-t-il avoir contribuer à grossir ses rangs de nouvelles forces vives !

Retrouvez les photos de la journée, cliquez-ici (PDF)

Emprisonnée à de nombreuses reprises, notre consoeur iranienne Nasrin SOTOUDEH, ardente militante des droits humains, a été arrêtée le 29 octobre dernier à TEHERAN, en même temps que plusieurs enseignants, lors de l’enterrement d’une jeune lycéenne d’origine kurde décédée des suites d’une altercation avec la police des mœurs. Elle a été remise aux autorités judiciaires pour «  avoir perturbé la sécurité mentale de la société » et placée à l’isolement.

A l’instar du Conseil National des Barreaux et de nombre de barreaux de Métropole et d’Outre-mer, la Conférence des Barreaux d’Ile de France qui dénonce avec force cette arrestation arbitraire assure notre consoeur de son total soutien et exige sa libération immédiate et l’abandon de toute poursuite à son endroit.

Lire la motion prise le 31 octobre 2023.

Elle aura rempli son office, la "Nuit du Droit" de CRETEIL, celui de permettre à tous d'appréhender (un peu) le Droit dans toutes ses dimensions (et elles sont nombreuses) et de débattre sans craintes et sans peur avec ses acteurs, tous ses acteurs !
C'est à quoi se sont employés universitaires, étudiants, magistrats et avocats enfin réunis, ce 4 octobre dans le grand amphithéâtre de la faculté de droit de CRETEIL à l'initiative du barreau devant un public venu en nombre.

Trop longtemps, le barreau est resté éloigné de l'université, de son savoir et de ses compétences. Certes un rapprochement s'est opéré et la clinique du droit initiée par Monsieur le vice-Doyen Fabrice GREAU en est un exemple même si elle n'accueille pour l'heure que trop peu d'avocats mais l'évènement que l'on vient de vivre augure du meilleur et le barreau, qui tient à exprimer sa profonde gratitude à Monsieur le Doyen laurent GAMET, à Monsieur le vice-Doyen Fabrice GREAU et à Madame le Professeur Claudia GHICA-LEMARCHAND pour leur chaleureux accueil et la disponibilité dont il ont fait preuve, s'en réjouit.

Il entend également saluer les chefs de la juridiction, Monsieur le Président Eric BIENKO-VEL-BIENEK et Monsieur le Procureur Stéphane HARDOUIN qui ont tous deux fait preuve d'une belle générosité en acceptant spontanément de participer à cette "nuit du droit". Ils auront ainsi fait mentir tous ceux (et nous en connaissons) qui se plaisent à alimenter la désunion entre magistrats et avocats, cette "drôle de guerre" irraisonnée, contre-productive et qui fait obstacle à une Justice apaisée, celle dont nous avons besoin, la seule qui vaille.

La table ronde qu'animait avec bonheur Monsieur le substitut Yvan BOIRIVENT sur le thème "l'homicide routier : réponse à un besoin de droit ou démagogie affichée" a été intense et riche en échanges pertinents. C'est que les étudiants s'étaient emparés du sujet avec une franche implication et qu'épaulés par leurs professeurs ils avaient à dire, à anticiper et à proposer... Ils ont indiscutablement fait la fierté de la faculté.

Vint ensuite le "procès imaginaire", celui de Jean-Jacques ROUSSEAU, incarné (c'est le mot) par Maître Julien RIETZMAN, secrétaire de la Conférence, qui comparaissait devant un jury composé d'étudiants et que le chef de la juridiction avait aimablement accepté de présider. Quel heureux moment que celui-là ! On savait le talent de (par ordre d'apparition) Yazid BENMERRIEM, Emmanuelle DEBRENNE et Jean-William VEZINET, eux aussi secrétaires de la Conférence ; on découvrit celui de Martin SOCHAS et de Sofiane OUZANE, tous deux étudiants et à qui la robe va fort bien (un signe pour l'avenir? ) mais que dire de leur courage à tous, de leur engagement, de leur générosité ? Rien ? Si, un mot : merci !

Cette "nuit du droit", nous l'avions souhaitée pédagogique et ludique ; elle le fut au-delà de nos espérances. Puissions-nous savoir demain nous retrouver pour célébrer encore et toujours le Droit, régulateur des rapports économiques et sociaux d'une société qui en a tant besoin...

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Instaurée en 2018 par Monsieur Laurent FABIUS, Président du Conseil Constitutionnel, pour célébrer l’anniversaire de notre constitution, la « NUIT DU DROIT » n’est autre que l’occasion donnée à nos concitoyens de mieux appréhender le Droit dans toutes ses dimensions et de débattre sans barrière avec ses acteurs, ceux qui le créent, ceux qui l’enseignent ou encore ceux qui l’appliquent.

Notre conseil de l’Ordre l’a compris qui, pour cette cinquième édition, a souhaité offrir au public, le 4 octobre prochain de 17 heures 30 à 21 heures dans l’amphithéâtre de la faculté de droit de CRETEIL, de concert avec tous les acteurs du Droit du département, universitaires, magistrats et avocats, un moment à la fois pédagogique et ludique.

Au programme, d’abord un débat : « l’homicide routier, réponse à un besoin de droit ou démagogie affichée ? ». Débat immanquablement animé puisqu’auront à confronter leurs opinions les étudiants de la faculté avec le soutien de leurs professeurs, Madame Claudia GHICA-LEMARCHAND et Messieurs Stéphane DE LA ROSA FERNANDEZ et Frédéric BICHERON, et Monsieur le Procureur de la République Stéphane HARDOUIN.

Ensuite, un procès imaginaire, celui de Jean-Jacques ROUSSEAU, écrivain, philosophe et… musicien à ses heures, interprété par notre confrère Julien RIETZMAN, ancien secrétaire de la Conférence du jeune barreau, qui aura à comparaître devant un jury d’étudiants présidé par le Président de la juridiction Monsieur Eric BIENKO VEL BIENEK.
L’accusation et la défense seront assurées par nos confrères Emmanuelle DEBRENNE, Yazid BENMERIEM, Paul LOUVEAU et Jean-William VEZINET, tous eux aussi anciens secrétaires de la Conférence et qui seront épaulés par Monsieur Martin SOCHAS, lauréat du concours de plaidoirie de la faculté et Monsieur Sofiane OUZANE, Président de l’association d’étudiants « REVOLTE-TOI UPEC ».

On conviendra qu’il y a là de quoi satisfaire les âmes et le cœur de tous ! Il nous appartient de faire de cet évènement qui réunit pour la première fois l’Université, la Juridiction et le Barreau une réussite. Alors, confrères et amis, retrouvons-nous le 4 octobre prochain à la faculté de droit de CRETEIL.

Un mot encore : la participation à l’évènement sera validée pour trois heures au titre de l’obligation de formation continue !

Cliquez-ici pour voir le programme (PDF).

Inscriptions : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.