Ses cheveux courts, son regard bleu, son sourire juvénile, son avatar aussi sont devenus familiers à ceux d’entre nous qui ont eu la chance de la rencontrer le deux octobre dernier, à l’occasion du salon du livre du barreau ; elle y présentait en effet, aux côtés de son autrice Madame le Bâtonnier Christiane FERAL-SCHUHL, « Adélaïde : lorsque l’I.A. casse le codes », la B.D. au succès fulgurant et dont elle est l’illustratrice.
Mais qui est donc cette lumineuse jeune femme de trente-cinq ans que l’on garde au cœur dès lors qu’on l’a croisée ? Une avocate au barreau de PARIS qui, d’abord nourrie au lait du pénal, se consacre désormais au droit de la famille, une syndicaliste engagée au sein de l’UJA de PARIS et depuis peu un membre du conseil de l’Ordre déterminé à contribuer au mieux-être de ses confrères en souffrance.
Voilà tout juste dix années qu’elle exerce ; après six années de collaborations douloureuses qui l’ont abîmée au point qu’elle aurait pu déposer la robe, la voilà installée depuis quatre ans, toute à la joie de se sentir enfin avocate.
Mais Tiphaine MARY n’est pas que cela ; c’est une artiste ! La nuit, le jour, elle décline l’art pictural sous toutes ses formes : dessins, aquarelles, peintures, affiches, bandes dessinées…(la sculpture et la céramique sont aussi ses amies). La robe et le crayon chez elle ne font qu’un. D’ailleurs, faisant référence à ses débuts professionnels chaotiques, n’affirme-t-elle pas que « sans le dessin, elle ne serait plus avocate ». Cette « avocartiste » (c’est ainsi qu’elle se qualifie) met de la couleur sur nos robes noires ! Si d’aventure vous en doutiez encore, cette nouvelle exposition éphémère (la dernière de l’année) que nous offre le Bâtonnier du 29 décembre 2025 au 25 janvier 2026 vous décillera les yeux. Alors un conseil : ne la boudez pas et venez à la rencontre de Tiphaine MARY !
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Tirer sa révérence n’est jamais chose aisée… Elle le savait mais était résolue à ne pas se laisser envahir par l’émotion. Le 16 décembre dernier, dans la salle Serge LEQUIN chère à son cœur, elle n’y parvint qu’à moitié mais en cela elle toucha le cœur d’un public venu en nombre parmi lequel les Chefs de notre juridiction pour lui rendre l’hommage qu’elle méritait. C’est que durant deux années, Madame le Bâtonnier Yolaine BANCAREL aura su, avec une autorité bienveillante et le souci constant de ses ouailles, tenir ferme la barre et rendre plus belle notre maison commune. Elle aura donc elle aussi, après d’autres, déposé sa pierre à l’édifice et marqué pour longtemps son passage à la tête de l’Ordre.
Ils étaient cinquante-trois l’an dernier et voilà que, ce 9 décembre dans l’amphi A2 de la faculté de droit de CRETEIL, ils étaient soixante-dix -neuf, avec à leurs côtés leurs parents, leurs amis et leurs enseignants. Soixante-dix-neuf, réunis par Monsieur Romain BOFFA, Directeur de l’IEJ qui avait invité à participer à l’évènement les Chefs de notre juridiction, Madame la Présidente Catherine MATHIEU et Monsieur le Procureur Damien SAVARZEIK, et notre Bâtonnier que substituait le Bâtonnier Elizabeth MENESGUEN. Soixante-dix-neuf, fiévreux et impatients de recevoir enfin le viatique qui leur ouvre désormais les portes de l’Ecole d’apprentissage professionnel les conduisant à l’ « Avocature » !
Voilà peu, la commission communication du barreau vous disait sa volonté d’aller à la rencontre de celles et ceux qui, connus ou moins connus, contribuent eux aussi à l’œuvre de Justice. C’est ainsi qu’elle est allée à la rencontre de Madame Catherine MATHIEU, Présidente du tribunal judiciaire de CRETEIL, dont on conviendra qu’à la place qui est la sienne elle est une interlocutrice incontournable des avocats.