« Tout individu qui reconnait un enfant comme le sien s’engage à assurer le lien de parentalité quelques soient les aléas du couple et à assurer ce même lien chez l’autre parent » (*). Voilà ce qu’est la coparentalité.
Elle doit s’exercer au quotidien dans tous les domaines de la vie de l’enfant, nous dit-on pertinemment. Certes, mais la mise en œuvre apaisée de son exercice se heurte trop souvent à des difficultés. La responsabilité parentale est mise à l’épreuve par la séparation or il importe de « faire du couple séparé des parents associés » !
Le 30 juin dernier, réunis dans les locaux de l’Ordre, salle Serge LEQUIN, à l’initiative de notre confrère Tyfen LE GUENEDAL assistée de Madame le bâtonnier Annie KOSKAS et de notre confrère Isabelle KISTNER, secrétaire du conseil de l’Ordre, associations familiales, magistrats et avocats ont permis aux membres du barreau de mieux appréhender la coparentalité en cas de séparation et leur ont fait connaître les outils mis à la disposition des familles pour les aider à promouvoir l’exercice effectif de l’autorité parentale en cas de séparation de la médiation familiale à la mesure d’accompagnement protégé, des espaces rencontres aux appartements droit de visite.
Un chaleureux merci à tous les intervenants, représentants de CITHEA, d’ESPACE FAMILLE, de l’APCE 94, de la Fondation OLGA SPITZER et de l’UDAF. Merci aussi à nos juges, Mesdames LEONARDI et MORTON-DERENNE. Ils nous ont ouvert le champs des possibles !
(*) Irène THERY, sociologue. « Couples, filiations et parentalité », éditions Odile JACOB.









On sait le combat ardent que mène depuis quelques mois déjà Benjamin FIORINI, Maître de conférence en droit privé et sciences criminelles à l’Université PARIS VIII et Président de l’association « Sauvons les Assises », contre les cours criminelles départementales (CCD) et pour le maintien des jurys populaires dont la disparition constituerait « un déni de démocratie » (sic). Le barreau s’en est fait l’écho voilà peu.
Madame
Que l’ordre public doive répondre aux exigences minimales de la vie en société, nul ne saurait en disconvenir. Et que ces exigences aient immanquablement une incidence sur nos droits fondamentaux pas davantage. On aura compris qu’il faut « une limite à cette limite » (*) sans quoi nous perdrions les valeurs pour lesquelles nous (et bien d’autres avant nous) nous sommes battus. Tout est affaire d’équilibre et il appartient à nos gouvernants de définir la frontière entre ce qui est acceptable et ce qui ne l’est pas.